La théorie de l'Hypocrisie

Nous les Suisses nous sommes des gros hypocrites.
Et nous aimons ça.
Mais faut pas dire.
...
Remarque on est pas les seuls.
Ca s'applique a pas mal de gens.
...
Mais nous les Suisses on est fort dans le domaine.
...
Ca doit en partie venir de notre confort.
Car nous les Suisses ont a un putain de confort.
Même un putain de putain de bon confort.
On s'en rend pas trop compte.
Mais c'est normal, on est Suisses.
Les besoins de conforts palliés, on a pas des masses de drame à se mettre sous la dent.
Car oui, l'homme aime les drames.
Il se nourrit de drames!
C'est comme ça qu'il satisfait efficacement son Ego, mais nous parlerons de l'Ego un autre jour...
Il nous faut des drames!
Sinon comment, ô comment, nous pauvres Suisses, pourront passer pour des victimes?
Car oui, quel plaisir d'être une victime! Rien de tel!
Satisfaction négative, accès facile, les gens à notre attention, c'est limite héroïque!
OOOH qu'on AAAAIME être des victimes!
(Mais faut pas dire.)
Seulement voilà, en Suisse la misère elle nous aime pas.
On a une supeeerbe vie, mais merde alors comment être une victime?
Bon y'a deux solutions.
Première solution on passe dans un des deux autres états: persécuteur ou sauveur.
Bon ça sera jamais aussi délectable que victime mais ça peut être pas mal.
Persécuteur c'est assez trash en somme, mais c'est justifié donc puissant. Par contre faut assurer!
Sauveur c'est plus soft, ça demande de la patience mais après on est bien récompensé.
Forcer les gens à nous être redevable, tout un délice pour nous les Suisses!
Et pis on peut vite changer de camp quand on est sauveur, ca nous victimise pas mal.
Autre solution, instaurer une norme de Drame acceptée en masse!
C'est ce que nous avons fait, comme ça tout le monde peut jouer.
Alors la on y va franchement!
N'importe quel évènement, aussi foireux soit-il, peut devenir une catastrophe nationale pour sa propre personne.
Un petit exemple:
George qui se cogne la tête sur le coin de la table alors qu'il est tout seul: "Aie!" *tain..."
George qui se cogne la tête alors qu'une personne est là: "Aie, AAh! Putaiiiiin ...Nonnon c'est rien......tain...."
Certes la subtilité est subtile mais je vous fais confiance, ô lecteurs purulents.
En fait je vous préviens, j'écris sans réfléchir.
Y'a tant a dire que tout s'enchaine, avec une "dénonciation" pseudo distante on arrive toujours a placer une autre phrase poursuivant le truc.
Du coup ça a du se décaler avec le temps.
Je relis.
Non ça va.
Donc oui, on est hypocrites, on utilise a mort tout ce qui peut être dramatique (enfin selon les normes sociales suisses, c'est à dire a partir de presque rien. Je me répète désolé) autour de nous.
On raffole de drames, on raffole du malheur des autres.
Faut bien se nourrir.
(Mais toujours chut, faut pas dire!)
Après la mondialisation, voici la centralisation, ou comment exploiter au maximum TOUT ce que l'on peut exploiter, tout en se donnant l'apparence qui va pommader le tout.
On peut faire un lien avec pleeeein de chose, on peut dire des milliards de trucs finalement, je l'admet.
Au passage je ne m'exclut pas du lot hein, j'ai pas cet honneur ;)
Donc voilà, on est hypocrites.
L'admettre c'est intéressant...



(ps: si les articles sont trop "psychoanalyse" pour vous, prévenez moi, je retournerai sur une forme basiquement purulente. ^^' "


ps: Un bon remède pour tout ça? Morfling is Living! Réfléchissez-y!